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Out of my brain
5 juin 2015

Ne pas rester inactive.

Le gros problème quand on a des addictions, c'est que dès qu'on a un moment de "rien", c'est la porte ouverte à toutes les fenêtres. Quand je n'ai rien à faire, quand je m'ennuie, je mange. Avant je me coupais, mais j'ai réussi à repousser ces envies pendant sept mois, ce n'est pas pour replonger. Le problème c'est qu'en ce moment, je suis dans une période de creux : j'ai fini mes études, je cherche du travail, je suis donc presque toute la journée devant mon ordinateur. Chez moi. A portée du frigo, des placards. Et toute seule. L'environnement parfait pour manger tout ce qui passe à ma portée.

Du coup, j'essaye de m'occuper un maximum. Toujours faire quelque chose. Mais ça ne suffit pas, alors je fais souvent plusieurs choses à la fois. Je regarde une série, et en même temps je colorie. Ou alors je couds. Ou je prends un bic, et je gribouille sur une feuille blanche. Ca m'occupe les mains, et ça empêche mon cerveau de turbiner. Ca m'empêche d'angoisser. J'ai beaucoup de mal à rester concentrée sur une seule chose, donc j'en fais deux à la fois. Mais parfois, ça ne suffit toujours pas, alors je bascule ma série sur mon deuxième écran, et pendant que je la regarde d'un oeil, que je gribouille d'une main, je parcours internet. Je cherche des modèles de peluches, pour continuer à coudre. Des idées pour être mieux organisées, parce que l'organisation me donne l'impression que je vais pouvoir mieux contrôler ma vie. Dans tous les cas, je ne peux pas rester sans rien faire. Même si je décide de prendre un livre, je vais mettre de la musique en même temps. Ou une série. Ou alors je vais lire devant mon ordi, en continuant à zoner sur internet. Au moins, j'ai les mains prises et le cerveau occupé, et ça m'empêche de me lever de ma chaise pour aller chercher quelque chose à engloutir.

Cette situation est d'autant plus dure que je ne peux plus faire de sport depuis plus d'un mois, à cause d'une blessure. Je n'ai jamais été une grosse sportive, mais les deux entraînements par semaine, auxquels j'ajoutais parfois des séances de course étaient vraiment bénéfiques pour moi. Deux heures en plein air, à chaque fois, sans rien à manger à portée de main. Deux heures pendant lesquels je me disais "Allez, je remets un peu mon corps en forme, une étape à la fois". Je devrais bientôt reprendre, et je pense que ça va être un des meilleurs moments de ma vie, même si ce sera l'un des plus durs.

Source: Externe

Source: Externe

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