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Out of my brain
8 juin 2015

Quand tout va mal.

Ce week end a été catastrophique, d'un point de vue alimentaire. Si le vendredi soir était correct, avec une salade composée, le samedi et le dimanche ont été sinonymes de craquage total. Cela a commencé vers 16h le samedi. Seule à la maison, j'ai commencé à grignoter des petits gâteaux. Puis une pomme. Puis encore des petits gâteaux. Tout en me disant "Arrête, tu gâches tout, tu vas le regretter après". Pour le dîner, nous sommes allés dans un restaurant qui sert des parts de pizzas à volonté. Impossible de m'arrêter. J'ai du manger une douzaine de parts au total. En rentrant, j'avais mal au ventre, je me sentais mal dans mon corps et dans ma tête. Mon corps me disait qu'il avait eu trop de nourriture, ma tête me disait que, décidément, je n'avais aucune volonté, et que c'était de ma faute si je n'arrivais pas à perdre du poids, et que de toute façon j'étais une minable qui ne s'en sortirai jamais.

Ambiance.

Dimanche après-midi, rebelotte, grignotage intensif, d'autant plus qu'un de nos chats avait disparu, et que l'angoisse est un très bon déclencheur de crises de bouffe. Et le soir, une fois le chat retrouvé, j'ai réussi à convaincre mon copain de nous faire des pâtes carbo, histoire de nous remettre de nos émotions. Vous reprendrez bien une ration de gras ?

Je me suis couchée hier soir en me sentant terriblement mal, et, histoire de parfaire le tableau, j'ai fais une crise d'angoisse à base de "Et si je ne trouve jamais de travail ? Et si personne ne veut m'embaucher ? Qui voudrait de moi de toute façon, je ne sais rien faire".

Que du bonheur.

Aujourd'hui ça va un peu mieux. J'ai pris mon petit déjeuner, le même que d'habitude, en résistant aux gâteaux qui traînent dans les placards. Il faut que j'y résiste toute la journée. Je vais m'occuper en cherchant des offres d'emploi, et si j'ai le courage, j'irais peut-être chercher mon vélo, histoire de pouvoir prendre un peu l'air. Je n'ai aucune motivation, j'ai l'impression de me noyer dans mon mal-être.

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